Dialogue.Expérience.Coopération

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Fiches pédagogiques


Conduire le changement

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Dans un article publié dans le blogue ("Culture de changement ou culture conservatrice ?"), nous avons noté combien la France semblait rétive aux réformes. La peur du changement semble si forte dans la culture de notre pays que dès qu'une réforme est proposé, une coalition des conservatismes de tous bords se constitue pour la refuser. 

Nous vivons dans un monde en mutation rapide. Les organisations sociales qui réussissent sont celles qui s’adaptent à ces mutations ou mieux encore qui les précèdent. Cela est vrai au niveau des associations et des entreprises - quelle que soit leur taille - comme au niveau des pays.

Etre capable de concevoir et de gérer les changements nécessaires est donc une compétence indispensable à toute personne en situation de leader. Néanmoins, cela ne signifie pas qu’il faille s’engager dans une course perpétuelle au changement. Le changement pour le changement épuise les organisations et démotive leurs membres. 

Les leaders qui souhaitent promouvoir un changement doivent être capables de respecter 3 conditions essentielles :

  1. Communiquer la vision d’avenir qui valide la nécessité du changement ; 
  2. Identifier les problèmes et les souffrances que ce changement risque d’entraîner et d’imaginer les mesures qui permettront de les éviter ou au moins de les compenser  afin de lever les obstacles et les freins ;
  3. Créer une coalition pour le changement et de faire naître autour d’elle une dynamique d’énergie et d’espoir ;

L'actualité nous montre combien, dans notre pays, les leaders sont mal préparés à conduire le changement : dans son effort actuel pour faire aboutir la loi El-Khomri sur le travail, il semble bien que le gouvernement français n'ait pas été capable de respecter les trois conditions citées plus haut. Il n'a pas réussi à communiquer une vision d'avenir montrant les bienfaits de la loi El-Khomri ; il n'a pas prévu de dispositifs suffisants pour lever les craintes que suscitait la loi, en particulier l'équilibrage d'une plus grande flexibilité du travail par une plus grande sécurisation des parcours professionnels (ce qui a été réalisé dans les pays scandinaves) ; il n'a pas réussi à créer une coalition capable de convaincre l'opinion des bénéfices de cette loi. Au contraire, la façon dont il a essayé d'imposer le changement a fissuré sa majorité.

 

 

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Un changement bien préparé, motivé et réussi développe la culture de changement au sein d’une organisation et renforce sa capacité d’adaptation. Mais un changement mal préparé, insuffisamment motivé et mal conduit augmente les barrières culturelles au changement et mine la capacité d’adaptation d’une organisation... ou d'un pays.

Nous proposons ici une fiche pédagogique de 20 pages, illustrée de dessins comiques originaux, qui peut aider les dirigeants à conduire avec succès les changements nécessaires pour améliorer la performance et le succès de leur entreprise ou de leur association. C'est la première d'une nouvelle série de ressources consacrées au développement et au management des organisations.

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18/06/2016
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Le rôle éducatif des pairs

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Beaucoup de gens estiment que le processus d’éducation des enfants et des jeunes implique nécessairement l’intervention d’un adulte. L’expérience prouve qu’il n’en ait rien et qu’un processus éducatif existe bel et bien entre les enfants ou les jeunes eux-mêmes. C’est ce qu’on appelle l’éducation par les pairs.

La recherche a prouvé l’efficacité de l’éducation par les pairs : on est plus enclin à entendre et à intégrer des messages qui nous invitent à changer nos attitudes et nos comportements quand le messager nous ressemble et partage avec nous les mêmes problèmes et les mêmes soucis.

L’éducation par les pairs joue un rôle crucial dans les pédagogies coopératives.

Cette fiche de 23 pages explique l’importance du groupe des pairs pour les enfants et les jeunes et explique comment utiliser la dynamique de la relation de pair à pair dans un but éducatif. 

  • Elle décrit la réalité du groupe des pairs : un mode de regroupement naturel pour les enfants et les adolescents ;
  • Elle présente les principales caractéristiques principales du groupe des pairs ;
  • Elle explique comment le groupe des pairs répond aux besoins des enfants et des jeunes et les ressources affectives, cognitives et sociales qu'il apporte ;
  • Elle décrit comment le groupe des pairs peut avoir sur ses membres une influence positive mais aussi parfois négative ;
  • Elle présente les différentes stratégies élaborées par les pédagogies coopératives pour tirer au mieux parti du groupe des pairs pour faciliter le développement cognitif et soutenir la construction de l'autonomie morale par le travail en équipe et l'utilisation du tutorat de pair à pair.
  • Elle appuie ces informations par des exemples issus aussi bien des pédagogies coopératives scolaires que des pédagogies coopératives extra-scolaires, comme le Scoutisme.

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Prix de vente : 6,90 euros

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17/05/2016
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La participation des jeunes

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La participation des jeunes n'est pas encore largement pratiquée dans le système éducatif français

La participation des élèves à la vie collective dans les établissements scolaires est pauvre ; la parole des jeunes peine souvent à être entendue, et surtout les projets citoyens qui permettent aux jeunes de s'engager dans des activités civiques concrètes (projets environnementaux, de solidarité,...) sont marginaux dans les écoles. La France en est restée longtemps au cours traditionnel d'éducation civique où les valeurs de la République s'apprennent dans les manuels, sans incarnation dans quelque activité concrète.

La participation des jeunes aux décisions qui les concernent est un droit reconnu par la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. La participation aux processus de décision est la condition nécessaire pour la responsabilisation et l’autonomisation des jeunes et leur accès à la citoyenneté active. 

La participation des jeunes a un impact éducatif important

Les jeunes qui ont vécu, à l'école, dans leur famille et dans des organisations de jeunesse, la possibilité de participer aux décisions et de jouer un rôle actif, auront développé leur capacité d'autonomisation et deviendront des citoyens dynamiques, capables d'exercer leur esprit critique, de juger les situation et de s'engager dans la recherche de solutions.

Ils seront confiants dans leur capacité et disposeront d'un pouvoir interne de changer les choses. 

Au contraire, les jeunes qui auront vécu à l'école, dans leur famille et dans des organisations de jeunesse une situation de contrainte et de dépendance, sans opportunité de participer aux décisions et de jouer un rôle actif, risqueront de s'enfermer dans une attitude passive, ils exprimeront peut-être leur insatisfaction par des mouvements d'humeur, des votes de défiance et d'opposition mais resteront incapables de s'engager et de participer activement à la recherche de solutions pour changer les choses dans leur environnement.

Lorsque les sondages d'opinion montrent que les français expriment à la fois beaucoup d'insatisfaction par rapport à leur situation et beaucoup de scepticisme par rapport à l'avenir, on doit s'interroger sur la responsabilité d'un système éducatif, qui contrairement à celui de beaucoup de pays européens, offre encore trop peu de place à la participation des jeunes, à la prise de responsabilité et à la coopération.

Un outil éducatif essentiel à votre disposition

Cette fiche pédagogique, de 20 pages, propose différents modèles pour mettre en oeuvre concrètement la participation des jeunes dans les institutions éducatives et dans la société.

Un outil utile pour les enseignants, les éducateurs et les animateurs de jeunes.

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Prix de vente : 6,90 euros

 

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03/05/2016
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Développer les facteurs de résilience

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Les enfants des rues du Kenya et le programme “Extension“

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Il y a quelques années, j'ai découvert le travail formidable réalisé par les Scouts du Kenya auprès des “enfants des rues“. Au Kenya, comme dans beaucoup de pays pauvres, le phénomène des enfants des rues est un vrai fléau. Pour beaucoup, ce sont des orphelins dont les parents ont été victimes du SIDA. Ils sont abandonnés à eux-mêmes dès le plus jeune âge et vivent dans la rue, sans domicile fixe, victimes de mauvais traitements de toutes sortes, souvent conduits à la drogue ou à la prostitution. Quand on les croise dans la rue, vêtus de guenille, couverts de vermine, respirant de la colle dans des sacs en plastique, on se demande comment ils peuvent survivre et on s'interroge aussi sur les stratégies qu'un pays pauvre pourrait inventer et développer pour éradiquer ce fléau.

L'Association des Scouts du Kenya a développé un programme original et innovant - le programme “Extension“ qui, depuis une quinzaine d'années, a permis de sortir de la misère et de la drogue des dizaines de milliers d'enfants de la rue. Plus de 2500 d'entre eux sont engagés chaque année dans ce programme.

Ce programme fonctionne suivant les principes qui nous sont chers : “dialogue“, “Expérience“, “Coopération“.

Quelques responsables volontaires observent les enfants des rues et repèrent les chefs de gangs. Ils les abordent et leur proposent de participer à un cours de formation de “chefs de patrouille“ pour apprendre à prendre soin des membres de leur gang. Comme le Scoutisme a un grand renom au Kenya, le plus souvent les jeunes acceptent. Ils suivent un cours d'une semaine dans le centre de formation de l'association limitrophe de Kibera, au sud de la capitale Nairobi, un des plus grands bidonvilles d'Afrique (les estimations font état d'une population comprise entre 170 000 selon le gouvernement et 1 000 000 selon les ONG).

Là, ils découvrent les objectifs et le contenu du programme “Extension“; ils apprennent à mettre en oeuvre un leadership coopératif, à porter attention aussi bien à la tâche qu'au groupe et à chacun des membres. Ils découvrent des valeurs de vie, ils apprennent à organiser des “activités génératrices de revenu“ (AGR) pour subvenir à leurs besoins de manière honnête. Les responsables de l'association scoute s'engage à les aider à sortir les membres de leur gang de la misère sans aliéner leur liberté. En effet, malgré les conditions déplorables dans lesquelles ils vivent, ce que les “enfants de la rue“ craignent par dessus tout, c'est de perdre leur liberté et se se retrouver enfermés dans un “centre accueil“.

A la suite du cours, les jeunes retrouvent leur gang et leur proposent de s'engager dans le programme “Extension“. Des responsables adultes volontaires suivent les nouveaux “Patrol Leaders“ et mettent en oeuvre avec eux les différentes étapes du programme : (1) trouver un abri (une salle dans une école, une paroisse ou un local scout) pour dormir en sécurité pendant la nuit et avoir un minimum d'hygiène ; (2) acquérir des compétences pour développer une AGR et gagner de quoi subsister (cultiver un jardin maraîcher, élever des poulets, laver des voitures ,  ramasser les poubelles, etc.) ; (3) recevoir des soins médicaux (vaccinations, etc.) ; (4) retrouver leur origine familiale et faire les démarches pour obtenir une carte d'identité ; (5) retourner à l'école ou commencer une formation professionnelle. 

Le programme “Extension“ fonctionne avec succès avec un budget réduit. Le responsable du programme de l'époque, Poppins Mdone Misai, toujours mon ami sur Facebook, m'a montré les fiches individuelles racontant l'histoire personnelle de centaines d'ex-enfants des rues. Il m'a présenté le premier d'entre eux à avoir terminé des études universitaires. 

Cette expérience m'a permis de découvrir le phénomène de la résilience.

La résilience

Le concept de résilience est issu de la physique : on dit qu’un matériau est résilient quand il retrouve sa forme et sa position originelle après avoir été soumis à des forces qui l’ont aplati ou tordu.

Confrontés à des situations difficiles similaires, un certain nombre d’enfants développent une série de comportements problématiques (consommation de drogues, délinquance, etc.) tandis que d’autres semblent “invulnérables“, “résistants au stress“, “invincibles“. Ils sont résilients même après avoir subi des conditions quotidiennes d’adversité et de stress aigü.

Ceci s'explique par le fait que même dans des environnements où les facteurs de risque sont nombreux, il y a des facteurs de protection au sein des familles, des écoles, des groupes de pairs, qui permettent aux enfants d’être résilients, c’est-à-dire d’acquérir la capacité de récupérer rapidement après avoir souffert d'une maladie, d'un traumatisme ou d'une mauvaise influence.

La résilience en psychologie est définie comme “la capacité à réussir. à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d’une adversité qui comportent normalement le risque grave d’une issue négative.“

Par conséquent, la stratégie efficace pour favoriser le développement sain d'un enfant ou d'un jeune est - non pas de rechercher les facteurs nocifs auxquels il est soumis dans sa famille ou son environnement local -  mais d’identifier les facteurs de protection présents dans l’environnement et la personnalité de l’enfant, afin de les utiliser au maximum pour faciliter le développement personnel. C'est bien la stratégie que les Scouts du Kenya suivent.

Une fiche pédagogique pour les éducateurs et animateurs de jeunes

La fiche “Développer les facteurs de résilience“ a pour but d’aider les éducateurs et les animateurs de jeunes à identifier les facteurs de résilience qui existent chez un individu et à définir une stratégie éducative pour les développer au maximum.  

Nous l'avons expérimentée avec succès au Mexique dans un projet développé par l'Association des Scouts Mexicains pour éduquer aux “Compétences pour la vie“ les enfants de trois quartiers sensibles de Tijuana menacés d'être recrutés par les gangs de narco-trafiquants. Elle peut être utile aussi en France, aux enseignants comme aux animateurs bénévoles travaillant dans les associations éducatives, les centres sociaux ou les mouvements de jeunesse.

Après avoir analysé les facteurs de résilience, elle propose un outil pratique, “l’échelle de résilience“, qui peut être utilisé par les équipes éducatives pour analyser les forces et les faiblesses d'un jeune et développer une stratégie éducative afin de l'aider à atteindre des objectifs personnels de développement.

Cette fiche de 15 pages est largement inspirée du livre de Bonnie Benard “Resiliency, what we have learned“, WestEd, 2004.

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24/04/2016
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Créer un observatoire de la jeunesse (OJ)

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Les stratégies et les décisions des gouvernements - comme la politique éducative, bien sûr, mais aussi celles du logement, de l’emploi, des la famille - ont un impact sur la jeunesse et donc sur l’avenir.

Au début de la Ve république, un Haut-Commissariat à la Jeunesse était chargé d’étudier l’impact des décisions des différents ministères sur la jeunesse et sur l’avenir. 

Cette bonne gouvernance a été oubliée. Les jeunes ne participent pas beaucoup aux élections, ils ne mènent pas d’action de lobby, leur influence est donc limitée. Leurs questions et leurs problèmes, même s’ils concernent l’avenir de la société font rarement partie des priorités gouvernementales.

On observe que les décisions gouvernementales sont d’abord fondées sur les attentes et les préoccupations des adultes ; la priorité est souvent donnée au présent et l’avenir est négligé.

Un observatoire de la jeunesse (OJ) est un outil efficace pour influencer les politiques de jeunesse en donnant la parole aux jeunes pour qu'ils puissent exprimer leurs aspirations et leurs préoccupations.

C'est un espace pour collecter et traiter les informations - à la fois quantitatives et qualitatives liées aux problèmes de la jeunesse. Son but est de rendre les questions de jeunesse intelligibles à la société afin que la jeunesse ne soit pas perçue comme un problème mais plutôt comme une ressource, une force pour le développement social.

Cette fiche de 5 pages explique comment créer un observatoire de la jeunesse, soit au niveau local, soit au niveau régional ou national. Elle peut être utilisée par une collectivité locale, une association de jeunesse ou une plateforme d'organisations de jeunesse.

 

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20/04/2016
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