Dialogue.Expérience.Coopération

Chacun de nous pense et agit avec ses propres modèles mentaux, c'est-à-dire des images, des hypothèses, des récits que nous avons stockés dans notre cerveau à propos de nous-mêmes, des autres, des institutions et du monde qui nous entoure. 

Chacun de nous a des modèles mentaux spécifiques qu'il a construits dans son histoire personnelle, à travers les expériences qu'il a vécues. C'est pourquoi deux personnes peuvent décrire de manière différente le même événement dont elles ont été témoins. Nos modèles mentaux sont comme des lunettes qui filtreraient et déformeraient de manière subtile ce que nous voyons en fonction de nos préoccupations et de nos intérêts.

On ne peut ni réfléchir, ni agir sans modèles mentaux, mais le problème c'est qu'il faut les identifier pour les critiquer et les changer si besoin est. Or, nos modèles mentaux sont implicites, nous n'en avons pas conscience. Il faut apprendre à les faire émerger au niveau conscient afin de les identifier, de les tester et de les contrôler. Nous devons savoir “changer nos lunettes“ pour être capables de mieux percevoir et analyser la réalité qui nous entoure.

Cette présentation visuelle, illustrée de dessins originaux explique la réalité des modèles mentaux et proposent trois méthodes à utiliser dans les organisations pour être capables de travailler sur les modèles mentaux et apprendre à penser “hors de la boîte :  

1. La réflexion,

2. Le plaidoyer,

3. L'enquête ou le questionnement 

Un outil pour tous ceux qui veulent apporter une contribution active et efficace dans leur organisation ; utilisable aussi bien pour un apprentissage personnel que pour une formation collective.

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L'analyse des relations interpersonnelles à l'intérieur d'un groupe a été révolutionnée grâce au travail de Jacob L. Moreno, un psychothérapeute autrichien exilé aux Etats-unis, qui est aussi l'inventeur du psychodrame, une méthode thérapeutique qui consiste à faire jouer à un individu son propre rôle devant un public et à le laisser improviser soit d'après ses souvenirs, soit d'après ses fantasmes. 

La sociométrie est une méthode d'évaluation de la structure des groupes et des relations interpersonnelles à l'intérieur des groupes, qui se donne pour but de quantifier les rapports de choix, d'exclusion ou d'indifférence entre les individus.

Selon Moreno les êtres vivants sont reliés les uns aux autres par 3 types de relations : sympathie, antipathie, indifférence. Elles apparaissent spontanément dès la constitution du groupe et peuvent être mises en relation par le “test sociométrique“.

Cette présentation visuelle en vidéo, de 23 vues agrémentées de petites animations, explique, à partir d'exemples concrets, comment faire un test sociométrique et réaliser un sociogramme pour analyser les relations interpersonnelles au sein d'un groupe de jeunes. Elle peut être utilisée comme un moyen d'auto-apprentissage ou dans un atelier de formation.

Elle explique, pas à pas :

• Comment préparer un test sociométrique grâce à un simple questionnaire distribué aux membres du groupe ;
• Comment dépouiller les résultats du questionnaire pour établir un sociogramme ;
• Comment analyser le sociogramme pour faire apparaître l'organisation des relations à l'intérieur du groupe ; 
• Comment utiliser les résultats pour faciliter l'organisation d'équipes, le choix des leaders d'équipe et pour repérer les membres du groupe qui ont des difficultés d'insertion et de relation ;
• Enfin comment être prudent dans l'utilisation des sociogrammes qui ne sont qu'une “photographie“ des affinités à l'intérieur d'un groupe à un moment donné.

Le sociogramme est un premier pas dans la compréhension de la dynamique des groupes restreints.

Pour acquérir et télécharger cette ressource, cliquez sur le lien suivant : Analyser les relations

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Cette présentation visuelle, en format pdf, résume en 38 diapositives les principales approches ou théories éducatives qui nourrissent aujourd'hui le monde de l'éducation :

1. L'approche transmissive, organisée en Europe dans la deuxième moitié du XIXe siècle pour répondre aux besoins éducatifs de la seconde révolution industrielle et qui a été répandue à travers le monde par les emprunts culturels à l'Occident et la colonisation. Dans cette approche, le savoir est une chose inerte que l'enseignant transmet par la parole. Les enfants sont des récipients vides à remplir. L'éducation est avant tout une affaire de transmission. Cette approche est encore dominante dans le système scolaire, malgré les vives critiques qui lui ont été adressées par les tenants de l'école nouvelle dès le début du 20e siècle (John Dewey, Maria Montessori, Roger Cousinet, A.S. Neill,  Ovide Decroly, Edouard Claparède, Célestin Freinet, et... Robert Baden-Powell).
2. L'approche béhavioriste, dominante dans les années 50, qui a apporté de nombreux concepts originaux : l'apprentissage par le conditionnement opérant, la définition des objectifs éducatifs en termes de comportements observables attendus, la participation active des apprenants à l'apprentissage, l'apprentissage programmé, l'apprentissage assisté par ordinateur, etc. L'approche béhavioriste ou comportementalisme est encore dominante dans l'enseignement technique, professionnel et la formation des adultes.
3. L'approche cognitive, née dans les années 70, qui a été influencée par l'émergence de l'ordinateur et compare le cerveau à un dispositif de traitement de l'information pour s'’intéresser aux phénomènes mentaux complexes comme l’attention, le langage, la mémoire, la perception, la pensée et la résolution de problèmes. Les intuitions de l'approche cognitiviste ont été récemment confirmés par les découvertes de la neuroscience. Les scientifiques cognitifs considèrent l'apprentissage comme un processus actif de traitement de l'information et de résolution de problèmes qui conduit à des changement dans les structures mentales. Ces découvertes ont nourri de nouvelles stratégies éducatives qui impliquent la résolution de problèmes et qui développent des processus métacognitifs (réflexion sur sa propre façon de réfléchir),
4. L'approche constructiviste, née dans les années 80 et dont les leaders sont Jean Piaget, un psychologue genevois et Lev Vigotsky, un psychologue russe. Pour les constructivistes, on peut transmettre des informations, mais la connaissance et les compétences se construisent à travers l'expérience et la coopération. Le constructivisme insiste sur 5 principes fondamentaux :
• L'accent est mis sur l'apprentissage des élèves (plutôt que sur les actions des enseignants) ;
• Les apprenants interagissent avec leur environnement pour mieux comprendre ;
• Les apprenants doivent relier leurs nouvelles expériences à leurs connaissances préalables pour qu’un apprentissage significatif se produise ;
• L'apprentissage est un processus actif ;
• Les élèves apprennent de nouvelles façons d'apprendre à mesure qu'ils progressent dans leur processus d’apprentissage.

Cette présentation visuelle peut-être utilisée dans des sessions de formation d'éducateurs, d'enseignants, d'animateurs de jeunes pour mettre en lumière l'origine des démarches et des méthodes proposées.

Pour acquérir et télécharger cette ressource, cliquez sur le lien suivant : Principales approches éducatives

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En 2010 : 357,7 millions de jeunes sont “NEET“ (neither in employment, education, or training /ni dans l‘emploi, l’éducation ou la formation professionnelle). Leur nombre s’accroît. (World Economic Forum) :

• 16,7 millions dans les pays “industrialisés“
• 341 millions dans les pays “en développement“
• 1.900.000 en France !

Les jeunes ont plus de trois fois plus de risques que les adultes de se retrouver au chômage.

Une solution : les entreprises sociales de jeunes

Assister les jeunes en leur offrant des stages ou des emplois protégés peut être nécessaire mais sur le long terme, ce n’est pas une solution.

Autonomies et responsabiliser les jeunes c’est les rendre conscients qu’ils ont en eux le pouvoir d’opérer des changements et de prendre leur vie en mains.

Aujourd’hui, dans beaucoup de pays, on peut voir émerger des jeunes entrepreneurs sociaux.

Une entreprise sociale cherche à répondre à un besoin social ou environnemental. Elle crée une valeur économique en produisant des biens ou des services mais considère le profit comme un moyen pour atteindre ses objectifs, non pas comme une fin en soi. Elle a une gouvernance démocratique.

Responsabiliser et autonomies les jeunes

Les institutions éducatives, les mouvements de jeunesse pourraient inciter et aider les jeunes à créer des entreprises sociales de jeunes pour s'insérer dans le monde du travail et obtenir un emploi. Dans une entreprise sociale de jeunes, des jeunes de différents niveaux d'étude peuvent s'associer. Ceux qui ont des compétences universitaires et techniques peuvent aider ceux qui sont sortis du système d'enseignement sans qualification à trouver leur place et à apprendre à travers l'action.

Des retraités ayant des compétences techniques et commerciales pourraient jouer un rôle de tuteur pour aider les entreprises sociales à s'organiser et à trouver un marché.

“Jeunes entreprises sociales“ est une présentation visuelle de 23 diapositives qui présente le problème du chômage des jeunes dans le monde, en Europe et en France et propose la solution des entreprises sociales de jeunes. Plusieurs exemples d'entreprises sociales de jeunes sont présentés et commentés.

Pour acquérir et télécharger cette ressource, cliquez sur le lien suivant : Entreprises sociales de jeunes 

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Les organisations de type bureaucratique ou hiérarchique sont organisés sur une dichotomie entre le sommet qui est censé avoir le monopole de la connaissance et la base qui doit appliquer ce qu'on lui dit de faire. 

Les organisations de ce type ont beaucoup de difficultés pour résoudre leurs problèmes.

En effet, quand un problème apparaît, la base fait appel au sommet. Le sommet propose des solutions et émet des directives pour les appliquer. Mais ceux qui proposent des solutions ne sont pas directement affrontés au problème tandis que ceux qui sont directement affrontés au problème reçoivent la consigne d'appliquer des solutions qui leur sont étrangères. Par conséquent, il y a de fortes chances pour que les solutions proposées soient mal adaptées au problème et mises en oeuvre sans conviction. Les solutions ne sont pas efficaces, les problèmes restent irrésolus. C'est pourquoi, dans les organisations de type bureaucratique ou hiérarchique, on observe souvent des problèmes récurrents, qui demeurent sans solution au fil du temps.

La présentation, que nous proposons ici, explique comment mettre en place une méthode créative de résolution de problème qui peut être appliquée dans les groupes de base d'une organisation.  Les organisations qui mettent en place de telles pratiques sont des organisations coopératives au sein desquelles la connaissance est partagée entre le sommet et la base. Ce sont des organisations apprenantes, qui pratiquent la capitalisation des expériences et la gestion des connaissances.

La résolution créative de problème est la condition de base pour développer l'apprentissage collaboratif et la capitalisation des connaissances dans une organisation.

Cette présentation visuelle de 23 diapositives peut soutenir efficacement une session de formation sur la résolution de problème.

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